Participation citoyenne plus pertinente, les enseignants soutiennent les élèves

Participation citoyenne plus pertinente, les enseignants soutiennent les élèves

Les enseignants jouent le rôle de facilitateur pour permettre aux jeunes de résoudre les problèmes liés au développement de leur communauté

Les efforts des enseignants formés à Antsirabe en mars dernier pour mobiliser les élèves à participer activement à la vie citoyenne portent leurs fruits. En assumant leur rôle de facilitateurs, les enseignants favorisent un engagement remarquable des élèves qui vont concevoir et en mettre en œuvre par eux-mêmes des solutions pour résoudre les problèmes de leur communauté. Certains prévoient d’installer des poubelles dans la cour de l’école afin de la maintenir propre, tandis que d’autres cherchent des moyens de faciliter l’accès à l’eau potable dans leur collège. Ces initiatives témoignent de leur volonté de contribuer positivement à la société.

De la prise de conscience des problèmes à la recherche de solutions
à travers des mini-projets engageants

Le processus démarre par une mobilisation solidaire des élèves en faveur du changement communautaire. Ils entament alors une démarche d’identification des problèmes qui affectent leur communauté, en commençant par ceux qu’ils ressentent, entendent et vivent au quotidien. À travers des enquêtes et des discussions approfondies, ils explorent les sources de ces problèmes dans le but de trouver des solutions adaptées. Les élèves établissent ensuite des priorités parmi ces solutions, en privilégiant celles qu’ils peuvent mettre en œuvre par eux-mêmes.

C’est à travers de cette démarche que les élèves du CEG de Tsimbazaza ont concerté pour aménager un réfectoire. L’idée leur est venue en voyant leurs camarades déjeuner en plein air tous les midis. Ces jeunes ne comptent pas en rester là. Ils ambitionnent par la suite à transformer le réfectoire en cantine pour que leurs amis les plus démunis ne se rendent pas en classe le ventre vide. Ils en sont actuellement à l’étape où l’on réfléchit aux différentes manières de concrétiser le projet.

Des méthodes ludiques pour stimuler la créativité des élèves

Plantation d’arbres, un projet qui mériterait les félicitations de Mère Nature

Les élèves du CEG d’Antanimbarinandriana quant à eux commencent déjà à rassembler les ressources nécessaires pour leur projet de plantation d’arbres. Puisque les petites plantes ne survivent jamais longtemps sur la cour de l’école à cause de la surabondance d’eau, ils ont décidé de planter directement des arbres. Ils prévoient de mettre une clôture en brique autour de l’endroit où ils vont intervenir. Si l’on en croit madame Sendra-Andrianarisaona Enintsoa, une des enseignantes qui les encadrent, les élèves se sont organisés entre eux pour faire de ce rêve une réalité. Chaque jeune du groupe a accepté de faire don des ressources à sa disposition. Il y en a ceux qui ont déjà apporté des briques. En parallèle, ils sont en train de cotiser pour se payer des ciments pour la construction de la clôture.

Des projets parfois ambitieux, à la hauteur de la volonté des élèves à s’engager pour le développement de leur communauté.

Ce article a pu être publié grâce au généreux soutien du peuple américain par l’intermédiaire de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Le contenu relève de la responsabilité de MSIS-tatao [et le cas échéant, nous insérerons les organisations partenaires] et ne reflète pas nécessairement les vues de l’USAID, du gouvernement des États-Unis ou du PNUD Madagascar.

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